Il a fallu sept mois d’investigations folles en termes de tactique militaires et des millions de dollars dépensés en armement ou mieux dit en procédés de remise à niveau avec en toile de fond l’émergence dans le ciel d’Israël, dès le 25 octobre et, simultanément à la mobilisation des milliers de soldats, des centaines de F 16, de F15, de F-18, de F-22, des Mirage 2000, des Rafale, des F35, américano-otaniens voire même de ce B1 B que l’US Air Force a fait voler ce vendredi, de sa base à Diego Garcia jusque dans le golfe Persique pour intimider l’Iran, pour qu’apparaisse enfin au grand jour la « réponse » de « l’empire finissant » à ce coup « fatal » qui lui a été porté un certain mai 2021 … Car à quoi renvoie tout ce brouhaha « guerrier » que les « médias mainstream » rapportent depuis quelques jours, hyperboliquement et frénétiquement, si ce n’est à cette démonstration absolument impeccable de «Network centric warfare » (BOA) ou le concept de « guerre en réseau » que les Américains prétendaient, bluffeurs et imposteurs qu’ils sont, d’avoir déjà concrétisé en 2003, en attaquant sauvagement l’Irak, pays à l’époque, isolé, affamé et encerclé, mais dont la vraie paternité revient à la Résistance qui lui a donné corps via son « Epée de Qods »?
Cette « Epée de Qods » qui, à la faveur de 4000 missiles et roquettes palestiniens, soit moins de la moitié du nombre de chasseurs qui sillonnent par jour en ce moment même le ciel d’Israël, a neutralisé par étape d’abord la DCA sioniste, puis atteint ses infrastructure aéroportuaires pour se concentrer ensuite sur ses artères énergétiques on shore et offshore avant de boucler la boucle en visant non seulement les chasseurs israéliens dans le ciel de Gaza, ce qui expliquait à l’époque le recours obsessionnel de l’armée de l’air israélienne aux « missiles stand-off » mais encore et là, on cite le commandant en chef de l’armée de l’air sioniste, Amikam Norkin, les viser dans le ciel de l’entité, alors qu’ils s’apprêtaient à gagner leur base de décollage. Jamais l’armée sioniste et son parrain américain qui lui fournissait, hystérique, des tonnes de bombes GBU, puisées à Ramstein en Allemagne, n’ont douté d’un seul instant que ce coup de grâce à plus de 50 ans de « suprématie militaire israélo-occidentale » au Moyen-Orient, était signé « l’axe de la Résistance » à savoir Gaza-Iran-Irak-Syrie-Yémen.
Certes, Netanyahu, balayé dans le sillage de sa défaite de mai a osé très vaguement l’avouer, quand il a reconnu que Beit Shéan, colonie du nord-est sioniste, près de la Jordanie avait reçu en plein fouet un Ababil- 3 « irakien », sans que les sites de DCA étendus entre la Jordanie et Israël puissent l’intercepter, mais cette reconnaissance de l’existence d’un « BOA », à l’origine d’une vraie « guerre en réseau » n’est jamais allé plus loin que la fameuse phrase « l'Iran et ses mandataires représentent une menace multifronts ». Et pourtant en mai, les roquettes et les drones qui ont ciblé Israël étaient aussi partis du Sud du Liban et du Golan « syrien » tout comme ces ondes de brouillage électronique qui coupant les liens GPS des chasseurs sionistes, rendaient aussi dingue le Dôme de fer à Aszhkelon et Sderont de sort qu’il tirait sur les « F 16 amis » au lieu d’intercepter les missiles tactiques Qassem, Ayyash-250, ou A-120…
Et puis l’entité a bien entrevu à Tamar, être ciblé par des drones sous-marin « Ya Mahdi », l’ombre imposant d’Ansarallah dont la signature sautait aux yeux à travers ces salves de missiles balistiques tirés depuis le sous-sol de Gaza où dit-on étaient présents les Houthis, contre la moitié sud-centre de l’entité. Mais à lire et à suivre la presse sioniste commentant le méga exercice militaire en cours, cette dénommée simulation d’une guerre multifront, qui serait « la plus grande de tout histoire d’Israël », il y a qu’un seul et unique nom récurrent, le Hezbollah. Pourquoi ?
La réponse passe avant tout par un rappel des étapes de l’exercice pluri scenarii en cours. Selon la presse israélienne, la manœuvre est multidimentionnelle mais la partie la plus importante consiste à encaisser sur le front intérieur, mais aussi sur le front nord et le centre des rafles de 2000 missiles tactiques du Hezbollah par jour, sur fond d’évacuations des centaines de colons morts et de blessés dans des abris et hôpitaux de fortunes, alors même que la Palestine historique est en « totale insurrection ».
Finally, the IRGC showed a short video of testing this Iranian kamikaze drone.
— Yuri Lyamin (@imp_navigator) January 15, 2021
Thanks @maysam21901 for notation pic.twitter.com/dGWxBWnbZw
Mais à quoi rime cette apocalypse au juste ? A la crainte d’un farouche ennemi qui incarne à lui seul le concept de guerre ""réseautée"", qui est une BOA en soi, infiniment plus fort qu’Israël voire même ses soutiens américains et otaniens. Et cet ennemi est d’autant plus craint que la simulation de guerre israélienne, bien qu’elle se veut complète, n’est à vrai dire que fort partielle car elle ne tient pas compte des pans inconnus et non révélés des capacités militaires du Hezbollah : ses compétences navales à titre d’exemple ou encore ses capacités de drones si peu médiatisées. Car n’en déplaise aux Sionistes, le coup de 2019 d’Ansarallah à Aramco, comme semble l’avoir enfin compris Riyad, c’était aussi la Résistance libanaise ou encore ces coups balistiques qui en un seul jour allait de la côte ouest à la côte est saoudien, secouant le marché pétrolier. Aussi au méga exercice militaire multifront d’Israël, il manque de graves cases, ceux dominés par exemple par des essaims de drones qui comme le 20 octobre dernier à al Tanf, n’hésiteraient pas à s’abattre sur Haïfa, Leviathan, Tamar, en synergie avec des missiles…Et il y un drone que les Sionistes connaissent bien mieux que tout autre UAV de la Résistance et qui a toute les chances de marquer les coups anti-Israël du Hezbollah …
le Shahed 136, drone à voilure triangulaire, équipé de moteurs à pistons avec un corps composite, capable d'absorber les ondes radar et dans le nez de ces drones, un capteur radar qui s’allume environ une à deux minutes avant que l’engin n'atteigne la cible suivant des coordonnées géographiques enregistrées sans son système de navigation. Le Shahed -136 en recherchant la zone cible, en l’identifiant après l'avoir verrouillé, est capable de corriger son trajet. Et il ne rate jamais son coup… Il ne l’a pas raté le 29 juillet en frappent le navire israélien "Mercer Street", il ne le ratera pas à coup sûr, non plus à Haïfa…Surtout avec une vitesse maximale de 250 km/h, un rayon de vol de 100 km, un plafond de vol de 14000 pieds (équivalent à 4267 mètres) et une durée de vol de 1 à 2 heures, sa portée étant de 100 kilomètres …